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Et si connaitre les 5 fausses idées éditées par UFC Que Choisir vous éviter quelques litiges?

Avec l’augmentation du prix de l’énergie, les français font faire des travaux dans leur logement. Comment éviter désagréments et litiges? l’UFC Que choisir vous aide en éditant un kit sur les cinq idées fausses en matière de travaux 5-idees-fausses-matiere-de-travaux. Quelques éléments:

  • Idée fausse n°1 : « Je n’ai signé qu’un devis. Ce n’est pas un contrat ! »

Dès lors que le client a signé le devis, celui-ci devient un véritable contrat et engage le professionnel et le client. Sauf exceptions légales, l’artisan peut démontrer l’existence d’un contrat dès lors qu’il apporte des éléments sur l’acception du client (par exemple à la suite d’un échange de courriels dans lequel le client indique un bon pour accord). Pour en savoir plus vosdroits/

  • Idée fausse n°2 : « Pour tous les types de travaux, l’artisan est responsable pendant 10 ans. »

Cela ne concerne que  des travaux de construction d’un ouvrage immobilier, par exemple la construction d’une piscine enterrée. La responsabilité décennale peut aussi être engagée s’agissant de la pose d’éléments d’équipement destinés à fonctionner.

  • Idée fausse n°3 : « Retenir 5 % du solde à payer, c’est sans risques ! »

Dès lors que le contrat a été intégralement exécuté par l’entrepreneur, celui-ci est en droit d’exiger le paiement total de la prestation qu’il a fournie. Retenir 5 % du solde revient à ne payer la facture que partiellement. Sans accord préalable de l’artisan et sans motif valable, cela expose le client à des risques, par exemple des courriers de relance adressés par des sociétés de recouvrement, voire des pénalités de retard.

  • Idée fausse n°4 : « Une avance de 30 % du devis est obligatoire. »

Hormis certains cas expressément prévus par la loi (contrat de construction de maison individuelle, vente en l’état futur d’achèvement), la somme à verser avant la réalisation de travaux avec un entrepreneur ou un artisan peut être définie d’un commun accord entre les parties. Aucun montant minimum ni maximum n’est donc défini légalement.

  • Idée fausse n°5 : « Je n’ai plus confiance en mon artisan. Je peux passer directement par une autre entreprise ! »

Tant qu’il n’a pas été mis fin régulièrement et expressément au contrat, celui-ci doit être respecté par les deux parties. Ainsi, en cas de rupture brutale du contrat par le client, sans justificatif ni démarches préalables, le professionnel est en droit de saisir les tribunaux pour obtenir un dédommagement.

Pour plus d’informations, consulter le site UFC Que choisir 5 idées fausses en matière de travaux et pour plus de renseignements ou de litige contactez nous.

27 avril 2023

Vous avez un litige avec la location d’un véhicule? UFC Que choisir vous aide.

Les locations en ligne sont de plus en fréquentes mais sont-elles pour autant sans problèmes? Tout semble possible, pour autant … L’exemple suivant nous en montre les limites. Quelques précautions s’imposent et en cas de litige, l’ UFC Que choisir peut vous vous aider.

Location de voiture en ligne: cadeau « empoisonné » ?

Le fils de Mr X lui a offert un séjour en Haute-Corse avec location de voiture.A l’arrivée, il se rend donc chez le loueur en question. Problème: l’identité de la carte bancaire présentée ne correspond pas à celle du permis. Le loueur finit par accepter cette nouvelle carte bancaire moyennant une caution de 750€.

A la fin du séjour, la voiture est restituée au loueur mais pas la caution, raison invoquée: les bureaux sont fermés. Que Mr X ne s’inquiète pas, la caution sera remboursée dès le lundi suivant.

Cependant 3 semaines plus tard, la caution n’est toujours pas remboursée. Le loueur de voiture ne veut rien entendre des récriminations de Mr X par mail, courriers recommandés et autres moyens utilisés.

 

Comment l’ UFC Que choisir a aidé son adhérent?

Mr X se présente à la permanence UFC QUE CHOISIR locale qui prend le dossier en main.  Et après quelques échanges de lettres infructueux avec le loueur et le médiateur, Mr X  est dirigé vers le tribunal judiciaire.

Le loueur en question continue de tergiverser. Mais finalement le litige est résolu et Mr X obtient le remboursement de la caution de 750€ plus 100€ de dommages et intérêts.

Locations en lignes: quelques précautions élémentaires:

Outre un justificatif de domicile, une pièce d’identité (et celle des conducteurs additionnels éventuels) et un permis de conduire, la carte bancaire doit être au nom du titulaire ayant servi au paiement en ligne. Voyager-en-voiture-louer-vehicule

17 avril 2023