Et vous, avez-vous un rendez-vous chez le dentiste rapidement?
L’UFC-Que Choisir de la Somme rend publics les chiffres affolants de la désertification médicale qui frappe notre département, révélée par l’actualisation de la carte de la fracture sanitaire.
Peut-on tolérer que les accès aux soins soient de plus en plus difficiles et les honoraires de plus en plus chers?
Dans la Somme ce sont ainsi 66,40% des femmes qui résident dans un désert médical pour les gynécologues, 69,8% des enfants qui sont dans un désert médical pour les pédiatres, et 58,7% des personnes qui vivent dans une commune ou trouver un ophtalmologue respectant le tarif de la sécurité sociale relève de la gageure.
Obtenir un rendez-vous médical est souvent impossible
Alors qu’au niveau du pays dans 51,5 % des cas les médecins ont refusé la demande de rendez-vous de nos bénévoles, à l’échelle de notre région ce pourcentage se monte à 62%, un chiffre en hausse par rapport à une enquête identique que nous avions réalisée il y a 4 ans (59%).
Également, 761 ophtalmologues présents dans 65 départements ont été contactés afin de leur demander s’il était possible d’obtenir un rendez-vous pour une visite de contrôle, en tant que nouveau patient. Dans 34% des cas, les professionnels interrogés dans notre région ont refusé de planifier un rendez-vous (contre 28 % à l’échelle nationale).
Quant aux délais d’attente constatés quand il est possible d’avoir un rendez-vous, ils sont extrêmement importants : dans notre région dans 57% il faut attendre entre 1 et 3 mois, et dans 21% des cas ils sont supérieurs à 3 mois.
Avec la campagne #MaSanteNattendPlus, notre association mobilise les consommateurs de la Somme
Devant l’urgence à mettre fin aux inégalités territoriales sur l’accès aux soins et refusant d’assister plus longtemps à l’immobilisme du gouvernement qui refuse de prendre les mesures courageuses de nature à résorber la fracture sanitaire (régulation de l’installation des médecins et fin des dépassements d’honoraires incontrôlés), la fédération UFC-Que Choisir dépose ce jour un recours devant le Conseil d’État pour que la plus haute autorité administrative du pays constate et sanctionne l’inaction du gouvernement, mais également qu’elle l’enjoigne à prendre sans délai les mesures courageuses permettant de résorber la fracture sanitaire.
L’UFC-Que Choisir d’Amiens-Somme soutient ce recours et appelle l’ensemble des habitants de la Somme à en faire autant en signant et partageant massivement la pétition nationale « Accès soins – J’accuse l’État ».
Consommateurs dupés, maltraités, ça suffit! adhérez à UFC Que Choisir
Depuis 2004, l’association défend les consommateurs en les aidant à résoudre les litiges, en les conseillant et en participant au niveau local à des campagnes comme sur le gaspillage de l’eau ou le manque d’offre de garde pour les enfants de moins de 3 ans.
Elle est présente également dans différents organismes pour défendre les usagers dans les hôpitaux, clinique, la commission de l’environnement et bien d’autres.
L’association a également un rôle de prévention et propose des rendez vous conso par le biais d’organismes comme le CCAS ou autres institutions. Des détails sur notre site amienssomme.ufcquechoisir.fr/
Pour continuer à vous défendre , nous avons besoin de vous, soutenez notre combat:
- pour changer nos modes de consommation, renforcer la qualité et la durabilité des produits,
- défendre nos droits collectivement et
- lutter contre l’augmentation des prix par le biais d’achats groupés: énergie, une mutuelle compétitive ….
Vous pouvez devenir:
– adhérent sympathisant à 15 €
« L’adhésion sympathisant » est l’adhésion au projet associatif, à la cause défendue par l’UFC-Que Choisir.mc.quechoisir.org/adh/sympa. Vous pourrez alors:
- être tenu·e informé·e et soutenir nos combats pour une consommation plus juste, sobre et responsable.
- contribuer au changement en participant à la construction de nos positions et actions, tant locales que nationales.
- faire bloc pour influencer les décideurs publics, faire pression sur les professionnels.
ou
– adhérent classique à 30 €
En cas de litige avec un professionnel ou de recours à nos services, une participation forfaitaire aux frais de fonctionnement vous sera demandée : 15 euros pour un traitement en ligne, et de 5, 15 ou 30 euros en présentiel, selon l’association locale.
- c’est avoir les mêmes prérogatives que les adhérents sympathisants.
- c’est, en plus, bénéficier pendant un an des conseils et de l’aide de l’UFC-Que Choisir en cas de litige avec un professionnel.
Et bien sûr vous pouvez aussi participer à nos actions en devenant bénévole.
Déjà 702 consommateurs de la Somme ont décidé de faire des économies sur leur énergie, et vous?
Déjà 702 Samariens ont fait baisser leur facture d’électricité
Alors que le cap symbolique des 100 000 souscriptions à l’offre « Energie moins chère ensemble » a été franchi au niveau national, l’UFC-Que Choisir d’Amiens Somme se félicite que 702 Samariens aient déjà opté pour cette offre, réalisant une économie moyenne annuelle de 143 euros par rapport au tarif réglementé. Pour rappel, l’offre lauréate est à -12% par rapport au prix kWh du tarif règlementé d’électricité, à tarifs fixes 2 ans permettant aux consommateurs de réaliser d’importantes économies sur leur facture. Alors qu’elle est garantie aux 120 000 premiers souscripteurs et que l’achat groupé se clôture le 15 novembre, l’association invite les abonnés desservis par le distributeur national ENEDIS, quel que soit leur fournisseur, à la découvrir sur www.quechoisirensemble.fr.
Une moyenne de 143 euros (TTC) d’économie annuelle par souscripteur qui cache des économies encore plus importantes
L’ampleur de l’économie dépendant de la consommation, l’économie est encore plus importante pour les consommateurs chauffés à l’électricité. Pour un ménage chauffé à l’électricité et utilisant 10 000 kWh par an, l’économie sur un an se monte à 266 euros (TTC) par rapport au tarif réglementé. Pour les ménages occupant logements de grandes surfaces ou énergivores, les économies annuelles par rapport au tarif réglementé sont encore plus importantes : 400 euros (TTC) pour une consommation de 15 000 kWh.
Au global, c’est donc pas moins de 101039 euros de pouvoir d’achat qui a déjà été économisé par les premiers souscripteurs.
Surtout, comme c’est une offre à prix fixes deux ans, véritable bouclier anti-inflation, les économies pourraient être encore plus importantes avec la probable hausse du tarif réglementé, et des offres de marché indexées sur lui, en février 2024.
Des souscripteurs venant du tarif réglementé mais pas que…
Si la majorité des souscripteurs viennent d’EDF et étaient au tarif réglementé, d’autres étaient déjà avec des offres de marché auprès de fournisseurs alternatifs, soulignant bel et bien que les économies sont réalisables quel que soit le fournisseur actuel des consommateurs.
Au-delà des tarifs compétitifs, une sécurité juridique
Pour rappel, l’offre Energie moins chère ensemble est non seulement attractive financièrement, comme l’a souligné le Médiateur national de l’Energie, mais comprend aussi une sécurité juridique renforcée avec un contrat sûr, comprenant des clauses plus protectrices des consommateurs que celles classiquement proposées, et l’accompagnement des souscripteurs par la Fédération UFC-Que Choisir en cas d’éventuelles réclamations.
Pour faire baisser les factures d’électricité, l’UFC-Que Choisir d’Amiens-Somme invite donc les consommateurs qui ne l’ont pas déjà fait et qui sont desservis par le distributeur national ENEDIS à découvrir l’offre lauréate « Energie moins chère ensemble » sur www.quechoisirensemble.fr. En cas d’intérêt, ils peuvent effectuer une simulation de leur facture annuelle, et le cas échéant exprimer le souhait de souscrire à l’achat groupé jusqu’au 15 novembre 2023. Indépendance oblige, en cas de souscription, une participation forfaitaire aux frais d’organisation est demandée (12 euros TTC, réduite à 6 euros TTC pour les adhérents aux associations locales et abonnés aux publications).
Assez de pesticides dans nos assiettes, non au Glyphosate!
Glyphosate : à l’approche d’un vote crucial à Bruxelles, l’UFC- Que Choisir appelle à son interdiction dans toute l’Union européenne
Alors que le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé dès 2015 le glyphosate comme cancérogène probable et que l’INSERM alerte également sur l’impact sanitaire désastreux de celui-ci, la Commission européenne appelle néanmoins à la réautorisation de son utilisation pour… 10 ans. Face au vote crucial qui se profile à Bruxelles pour statuer sur l’avenir de cet herbicide, l’UFC- Que Choisir d’Amiens Somme appelle les décideurs à entendre la société civile et à s’opposer à ce renouvellement.
Bien que cette substance présente dans le Roundup (Monsanto/Bayer), pesticide le plus vendu au monde, a reçu cet été le feu vert de l’EFSA, autorité européenne de sécurité des aliments, cet avis ne saurait être considéré comme reposant sur de solides bases scientifiques. Au-delà de la prise en considération « d’études » directement financées par les professionnels, l’autorité semble avoir laissé de côté toute une série d’analyses scientifiques prouvant la dangerosité de l’herbicide. Si elle a été démontrée à de multiples reprises, notamment pour les utilisateurs tels que les agriculteurs et les jardiniers, une récente étude américaine1 particulièrement inquiétante a relevé, pour la population générale, un risque accru de dégâts neurologiques (Alzheimer, Parkinson ou sclérose en plaque) en cas de forte exposition via l’alimentation.
Alors qu’Emmanuel Macron s’était engagé à sortir du glyphosate en France « au plus tard » début 2021, force est de constater qu’il n’a pas tenu sa promesse. Si la France s’était fermement opposée au renouvellement de l’autorisation en 2017, elle s’est simplement abstenue il y a quelques semaines lors du premier vote européen. Une opportunité historique de rectifier le tir s’offre à nos décideurs et aux autres États membres, qui se réuniront à nouveau le 16 novembre prochain. Les consommateurs français n’accepteront pas une nouvelle volte-face du Président de la République.
Sur la base des alertes scientifiques, et rappelant le principe de précaution, la société civile, dont l’UFC-Que Choisir, s’est mobilisée dès 2021 contre une telle réautorisation. La pétition que nous avions lancée avec d’autres ONG demandant l’interdiction européenne du glyphosate a été signée par plus de 600 000 Français !
Au nom de la protection de la santé des consommateurs et de l’environnement, l’UFC-Que Choisir d’Amiens Somme appelle la France à voter contre le renouvellement de l’autorisation de cette substance dangereuse.
Dans cette optique, et parce qu’ils portent la voix des Français, l’Association locale saisit :
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Les parlementaires de notre département pour qu’ils pressent le Gouvernement de tenir compte de la volonté claire des Français et de la société civile de ne pas réautoriser le glyphosate2 et s’y oppose fermement
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Les eurodéputés français pour qu’ils s’opposent à tout projet de renouvellement et envoient ainsi à la Commission un signal politique fort en amont du vote des Etats membres.
1 Association between urinary glyphosate levels and serum neurofilament light chain in a representative sample of US adults: NHANES 2013–2014 – An-Ming Yang, Pei-Lun Chu, ChiKang Wang & Chien-Yu Lin – Journal of Exposure Science & Environmental Epidemiology – Septembre 2023.
2 70% des Français sont en faveur de l’interdiction de ce dangereux herbicide, sondage IFOP, https://www.generations-futures.fr/actualites/sondage-pesticides/